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Cannabis 101 et réduction des méfaits

Les représentations sociales du cannabis évoluent dans le temps, comme en témoigne la légalisation du cannabis au Canada. Sans banaliser son usage, il n’est pas souhaitable de le dramatiser non plus; les intervenants sont invités à adopter une position mitoyenne entre ces deux pôles de perception.

Cette présentation aborde avec nuance la dangerosité associée à la substance ainsi que diverses limites liées aux études sur le cannabis, en soulignant notamment l’importance de faire la différence entre corrélation et causalité; entre le risque absolu et relatif.

Petit portrait du cannabis

La substance peut prendre plusieurs formes dont la concentration de THC peut varier considérablement en fonction du procédé d’extraction, tels que le hachich ou l’huile par exemple.

Le mode consommation s’effectue principalement par inhalation, vaporisateur, cigarette
papier ou électronique. Le cannabis peut également être ingéré sous forme d’aliments comestibles.

Les principaux cannabinoïdes sont le delta‑9‑tétrahydrocannabinol (THC), et le cannabidiol (CBD). C’est le THC qui produit les effets d’euphorie, d’anxiété, voire de paranoïa. Le CBD, pour sa part, est un anxyolitique et antiphychotique. Il est à noter que l’effet d’une substance peut varier beaucoup, selon les sensibilités des consommateurs.

Les effets recherchés

Parmi les effets recherchés par les consommateurs dans le cadre d’un usage récréatif, on retrouve notamment le désir de se connecter avec les autres, l’accentuation des sens (goût, ouïe), se sentir plus créatif, se détendre et relaxer.

Réduction des méfaits

Il est important de conserver à l’esprit qu’il faut concevoir la consommation de cannabis sur un continuum, comme l’illustre l’image ci-contre. Parmi les pistes de réflexions présentées, soulignons particulièrement le guide «Sensible Cannabis Education. A Toolkit to Educating Youth» disponible sur Internet.

Jean-Sébastien Fallu, Ph. D., chercheur, Institut universitaire sur les dépendances, CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, professeur agrégé, École de psychoéducation, Université de Montréal
Laurence D’Arcy, Ph. D., chargée de projets/spécialiste en dépendance, Institut universitaire sur les dépendances.

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